Crise du travail, comment la résoudre ? Les pistes des Echos

Quelles pistes pour résoudre les enjeux actuels du secteur de l'emploi ?

Quelles sont les évolutions à suivre ?

Qu'ont mis en place les entreprises pour faciliter l'intégration des jeunes talents ?

Tour d’horizon et meilleures pratiques.

Les jeunes talents, mieux les connaître pour mieux les comprendre.

Connaître leurs motivations, leurs besoins pour intégrer les jeunes talents aux structures et les retenir.

Un mot d’ordre « Utile »

A la recherche de sens, il est essentiel de comprendre leurs motivations pour les stimuler et les intégrer. Ils ont « envie de se sentir utiles, d’avoir des challenges autant que de reconnaissance, quête d’un équilibre parfait entre vie professionnelle et vie personnelle » nous informe Les Echos.


2 chiffres clés

  • 70% sont volatils et ont pu abandonner une candidature en plein processus de recrutement.
  • 50% envisagent de démissionner si le télétravail n’est pas envisagé.

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Recruter différemment :

Lorsqu'une entreprise considère le candidat comme un partenaire dès le processus de recrutement, lui accorde toute la transparence attendue, l'échange s'avérera nécessairement porteur et fructueux.

Ne perdez pas de temps, soyez innovants.

  • Privilégier les compétences vs les diplômes. Certaines entreprises vont jusqu’au recrutement sans CV pour miser sur le potentiel, en diversifiant les profils.

  • Grâce à la transparence de leur organisation : accorder la place à la marque employeur, partager l’engagement RSE des structures (dans les deux cas, sans fake ni mauvaise surprise, tout se vérifie), ne pas omettre le salaire qui reste le 1er critère d’attractivité donc l’afficher dès l’annonce (30% dans candidats ne postulent pas s’il n’est pas mentionné alors que seuls 30% des recruteurs le font apparaître) et de poursuivre avec le partage de la valeur qui deviendra obligatoire pour les sociétés de 11 employés dans les mois à venir.

  • Avec un parcours candidat optimisé et une arrivée soignée pour toute nouvelle recrue : un process de recrutement court et rapide, un on-boarding, voire un pré-boarding, de qualité pour transmettre dès les premiers temps un sentiment d’appartenance.

  • Comprendre le temps de travail : outre le télétravail à considérer comme un pré-requis, certaines entreprises permettent à leurs employés de travailler à distance depuis l’étranger quand d’autres mises également sur le travail asynchrone. Le levier supplémentaire à activer concerne les congés. Le minimum légal de 5 semaines ne peut plus attirer et fidéliser les collaborateurs, une moyenne minimum tourne autour de 6 semaines. Si les congés illimités n’est pas le modèle le plus courant, des dispositifs permettent aux collaborateurs de bénéficier de temps off suivant certains critères d’ancienneté. La semaine de 4 jours payée 5 est encore rare mais des entreprises l’adaptent suivant leurs besoins et les attentes de leurs équipes.

  • Dernier sujet, et non des moindres, le management : reconnaissance et confiance, mettre en place un management impliquant tous les salariés au lieu de l’ancienne version pyramidale et hiérarchique. Un manager fait évoluer ses équipes. L’échange n’est plus descendant mais partagé.

Les grands maux du travail, qu’en retenir ?

Si la « grande démission », la « démission silencieuse », le « ressentéisme » ou encore le « salarié boomerang » ont été expliqués largement dans les médias, il a moins été question du « conscious quitting », du « quick quitting » ou du « job crafting ».

Explications :

  • « Conscious quitting » explique la démission d’un collaborateur pour une entreprise disposant d’un projet plus en phase avec ses valeurs, ayant plus de sens. Il s’agit pour 31% des jeunes diplômés de grandes écoles du 1er objectif professionnel.

  • « Quick quitting » désigne les démissions précoces. 42% des moins de 35 ans démissionnent moins de 2 ans après leur début dans l’entreprise, un chiffre qui s’élève encore à 22% pour les cadres de plus de 35 ans.

  • « Job crafting » se rapporte à un emploi qui ne convient pas ou ne satisfait pas. La solution ? Il s'agira alors de le façonner pour le rapprocher des attentes et des motivations.

 

En conclusion, la crise du travail actuelle nécessite des approches innovantes pour attirer et retenir notamment les jeunes talents.

Il est important de mieux comprendre leurs motivations et leurs besoins pour les intégrer efficacement dans les structures, adopter une approche plus collaborative et transparente dès le recrutement.

Connaître et s'adapter aux nouvelles tendances du monde du travail pour mieux les appréhender et répondre aux besoins des employés actuels et futurs.

 

L’équipe Forstaff

Votre Avenir est avec Forstaff, Recrutement & Assessment.

 

Photo de

Virginie Harbulot

Responsable Communication, je vous partage nos engagements, nos conseils d'experts pour avancer sans encombre dans vos recrutements et vous présente l'équipe Forstaff, Talent Sourcers, Consultants Métier et Psychologues du Travail.

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